Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques du misanthrope
4 novembre 2009

Jean-Philippe Toussaint "La vérité sur Marie"



Après la critique très positive du Masque et la Plume sur le livre de Jean-Philippe Toussaint « La vérité sur Marie » je me suis donc lancé dans la trilogie de l’auteur dont le dernier volet « La vérité sur Marie » est le prolongement (sic) des deux autres (« Faire l’amour » et « Fuir »).

En effet, je n’aurais pas voulu lire ce troisième volet sans avoir consulté les deux précédents, sachant que j’avais à faire avec un auteur que certains qualifient de proustien (Libération) de volcanique au bord de la fission nucléaire (toujours Libération), d’autres de le qualifier de lumineux (Le Monde) ou plus simplement de décoiffant (Le Journal du Dimanche).

Bon… et bien nous y voilà… Un quart du livre consacré à une scène d’anthologie (sic) inoubliable (re sic) alors qu’il s’agit de rendre compte de la difficulté de faire entrer un cheval dans un avion cargo et sur l’incommodité à se tenir debout pour le cheval et les passagers dans le dit avion cargo. C’est aussi le cas des lecteurs, qui bringuebalés d’ouest en est, de la terre au ciel en passant par la moto (voir le deuxième volet « Fuir ») du passé au présent en passant par le futur, n’en finissent donc pas de subir les atermoiement du narrateur et les minauderies de Marie.

Cette littérature purement formaliste qui s’auto-enchante, très peu pour moi. Cela ressemble à une maison sans fondation qui s’envole au fil de la lecture. Si j’osais, je dirais que Marie est un livre sans fondement, au risque de me tromper puisque l’auteur nous a révélé dans le premier volet y avoir mis un doigt. Faute d’y avoir mis une âme.



Publicité
Publicité
Commentaires
Chroniques du misanthrope
Publicité
Archives
Publicité