Exposition pinacothèque de Paris
La Pinacothèque de Paris présente les trésors (sic) des Romanov, un ensemble d’une centaine d’œuvres du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg.
A retenir surtout le portrait peint par Jean-Baptiste Greuze et qui fait l'affiche de l'exposition. Une touche libre (si je n'avais lu le nom de Greuze, j'eus attribué ce tableau à Fragonard) une absence de sensiblerie moralisante si présente dans les autres tableaux de Greuze.
Autre chef-d'œuvre, un portrait d'homme barbu coiffé d'un béret, peint par Rembrandt et que je préfère au David et Jonathan (qui connaît encore l'histoire et le sens de cette rencontre à part une bande d'homosexuels chrétiens [!] ?).
J'ai apprécié l'autoportrait de Véronèse (n°12 je crois), la malade et le médecin de Metsu (n°24) le portrait de vieillard de Ghirlandaio (n°71). Il y a aussi Adam et Ève chassés du Paradis de Van der Werff (n°64) avec un beau mouvement en diagonale, une nature morte aux attributs des arts peint par Chardin (n°29) un peu pompeuse (et reproduite de façon inversée dans le catalogue de l'exposition...)
Par ailleurs, on évitera le monde des ruines antiques idéales de Valery Chevtchenko : de quoi détester la Rome antique et les ruines jusqu'à la fin de sa vie.