Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chroniques du misanthrope
23 mai 2009

<!-- /* Font Definitions */ @font-face

  •   Quand ma fille se moque de moi...

lucile_moquerie


  •  Aperçu au Louvre un détail charmant d’un dessin de Jacopo Ligozzi (1550-1627) intitulé « Allégorie de la Paresse » : un escargot à ailes ; deux ailettes de chaque côté de sa coquille. Les autres éléments de l’allégorie sont plus convenus notamment la femme se coiffant (ben tiens…). Tout mon plaisir est dans le temps que je perds… Ben oui…

 

  •  Comment décrire le monde sans que j’y sois ? L’impossible objectivité.

 

  •  J’ouvre le livre au hasard. Je lis : «  Avec la coagulation des monarchies nationales c’est un autre visage, complémentaire, de la même transformation de l’être-au-monde que l’on saisit. » Une autre page, toujours au hasard : « Ainsi se dessine une lutte à fronts renversés où les positions finissent par s’échanger entre adeptes de l’appartenance sociale, conduits à miner de l’intérieur le primat de l’espace interhumain sur lequel ils se fondent, et adeptes du retranchement philosophique, amenés à réaffirmer l’assujettissement nécessaire à un ordre supérieur avec ils entendent au départ prendre distance – au discours dissolvant des esprits, comment ne pas opposer l’entente reconciliante de l’ordre intelligible, par où se révèle la juste place de chaque chose ? » Page 364 au hasard toujours : « Il ne s’agit pas ici d’ « idée sur le temps », mais de pratiques de la durée, administrativement et politiquement constituées, que ces « fictions » personnifiantes à la fois prolongent et articulent. » Oser dire qu’on n’y comprend rien c’est commettre une faute de goût qu’on ne vous pardonnera pas. Qu’on vienne me prouver qu’il y plus de 1000 personnes capables de saisir le sens de chaque phrase, et de bout en bout, de ce livre « Le désenchantement du monde » de Marcel Gauchet et je donne ma main droite à couper. Et je dis bien comprendre, pas faire semblant de comprendre. Autant dans « La condition historique », du même auteur, il est possible de suivre ses sinuosités parce que le dit-auteur est amené par une jeu de questions-réponses à expliciter, illustrer, démontrer, etc. ; mais dans « Le désenchantement du monde », Marcel Gauchet livré à lui-même reste accroché à son nuage d’éther. Que quelqu’un lui fasse comprendre qu’il est bon de descendre de temps à autre chez les bouseux d’en bas, et qu’il serait utile de creuser un sillon avec eux ou pour eux afin que ces pauvres d’esprit puissent suivre et comprendre sa pensée ! Les vulgaires esprits rampants que nous sommes le remercieront…

 

  •  Semaine à Rome. La Basilique Saint Pierre surchargée jusqu’à l’écœurement.

musee_vatican

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Chroniques du misanthrope
Publicité
Archives
Publicité