Neuvième carnet (2008/2009) Suite 25

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• Sophie Calle interrogée dans le magazine Beaux Arts de juillet 2009. Antipathique à un haut degré. Pense ou donne à penser que le monde tourne autour de sa vie (ou pense – pire encore – qu’elle réussit à faire tourner le monde autour d’elle). Cet égocentrisme, ce manque d’humilité a le don de m’exaspérer.
  Sophie Calle est la rationaliste en finalité par excellence. Tous ses actes sont pensés dans le but de quelque chose. Tout doit avoir « une suite potentielle » (sic). Elle est obligée d’ajouter qu’elle « fait encore des choses pour la beauté du geste ». Le fait de devoir le dire est déjà un signe, mais la suite de sa phrase est hautement plus significative : « comme de répondre à des lettres d’inconnus si le jeu qu’ils proposent me séduit » Si il y a une condition on ne voit pas où est la gratuité du geste. De la Sophinalité…