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Chroniques du misanthrope
24 août 2009

Septième carnet (2007) Suite 17


  •     Phrase du rêve du 12 novembre 2007 : « Il y a des œufs qui cassent l’ambiance ». Je fais un rapprochement entre cette phrase énigmatique et la décision que j’ai prise de ne pas lui souhaiter son anniversaire (chose que j’ai systématiquement faite depuis 20 ans ou presque) pour (me ?) signifier que c’en était terminé de notre histoire, que celle-ci ne pouvait recommencer. Peut-être considèrera-t-elle que c’est un simple oubli, que je fais ça pour le plaisir du jeu, pour le plaisir de… casser l’ambiance ?

  •     La réponse n’a pas tardé. Le 20 novembre, 20 ans d’histoire gommés, je reçois un e-mail où il m’est signifié que je suis un minable, un lâche, que je suis effacé de ses tablettes (sic), que mon adresse, mon numéro de téléphone disparaîtront, que je n’existerai plus, que je suis radié, annulé, que j’ai – tout autant qu’elle (je cite de mémoire) – perdu moi aussi de mon sex appeal (sic), et j’en passe dans le ressentiment... Il est des jeux qui cassent l’ambiance. Sans parler des absences de vœux.
    Je me suis dépêché de supprimer ce message. Il est des mots qu’on ne veut pas retenir. C’est une impression bizarre que de se sentir supprimé aussi vite et de manière si radicale.

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