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Chroniques du misanthrope
29 septembre 2009

Huitème carnet (2008) Suite 20


  • Michel Maffesoli dans La République des bons sentiments : « Cette ère de la page de variété où le faire savoir l’emporte, et de beaucoup, sur le savoir faire. »

  • Le Monde du 12 septembre 2008, dernière page, une publicité pour Vuitton où on voit le guitariste des Rolling Stones, Keith Richards, assis, dans une chambre d’un hôtel apparemment luxueux, gratouillant sa guitare, et près duquel repose, évidemment, une valise de la marque Vuitton, sur laquelle se trouve un livre ouvert (pour un trait plus intellectuel je suppose). Pathétique ou ridicule ? J’hésite… Surtout quand on lit le petit texte qui accompagne la photographie : « Certains voyages ne se racontent pas avec des mots. New York. 3 heures du matin. Blues en Do majeur. » Et on atteint le summum lorsqu’on lit la suite : « Keith Richards et Louis Vuitton apportent leur soutien à the Climate Project. » A hurler de rire ! Quel rebelle ce Keith Richards ! Il n’en est plus au naufrage, il a touché – et depuis bien longtemps – le fond.
        
       Petites remarques sans importance : sur la photo du Monde la tasse de café a disparu. Ou inversement sur toutes les autres photos de cette publicité de merde, et vues ailleurs, la tasse à café est apparue.C'est Annie Leibovitz qui a pondu ce cliché (on ne peut mieux nommer cette chose). il est vrai qu'elle est endettée jusqu'au cul cou.
    Est-ce une excuse suffisante ? Keith Richards lui, en tout cas, n'en a aucune.

KeithRichards        Sans_titre_Num_risation_02


  • A la foire d’art contemporain de Shangaï un Suisse expose son dos tatoué. Le tatouage en question est une œuvre qui a été vendue 150 000 euros à un collectionneur. Le Suisse au dos tatoué sera dépecé et tanné après sa mort pour que l’œuvre soit récupérée. Vous avez dit marchandisation ?

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